Ancienne institutrice à Dunkerque, Cécile Rozé, 81 ans, publie son premier livre Les Matriochkas. Il lui aura fallu deux ans d’écriture pour accoucher de ce premier roman.
Dans ce livre Cécile traite du sujet de la réincarnation, ce sont des vies emboitées les unes dans les autres comme des poupées russes, d’où le titre du roman. Une herboriste aide une jeune fille schizophrène en lui faisant revivre ses quatre vies antérieures.
L’écriture est une passion née très tôt chez Cécile qui nous raconte que très jeune, elle écrivait des rêves que son grand-père pouvait raconter en faisant semblant de faire la sieste. Depuis, elle n’a jamais cessé d’écrire, commençant des petites choses par-ci par-là pendant sa carrière mais n’osant jamais les publier.
Cécile se dit être une lectrice éclectique, à la fois passionnée par les classiques comme Racine ou Verlaine, elle s’intéresse également à l’actualité littéraire, bien que la lecture lui soit devenue quelque peu compliquée. Mais cela ne l’empêche pas d’écrire, Cécile travaille d’ailleurs sur un nouveau projet. Interrogée sur sa façon de procéder elle nous explique « mes personnages sont souvent identifiés, c’est souvent quelqu’un de célèbre ou que je connais. J’ai besoin de le visualiser pour en faire mon personnage ». N’ayant jamais connu le syndrome de la page blanche, elle reprend très peu ses textes et laisse souvent le résultat du « premier jet ».
Originaire de Licques, Cécile fait également partie de l’Association des Peintres de Licques, ajoutant une autre corde à son arc, bien que l’écriture reste la principale. En attendant la sortie d’un nouveau livre, Les Matriochkas reste disponible en vente dans les librairies et sur Edilivre. Cécile tiendra des séances de dédicaces dans certaines librairies de la région cet hiver.